A vivre

L’Islande biensûr, mais aussi la Finlande, le Danemark et le Royaume-Uni seront à l’honneur de ce Festival de musique indépendante, qui se tiendra du 24 au 26 mai prochain dans le centre de la capitale Islandaise (au Kex Hostel et au Volta). Tentés par cette Mess-là ? Les billets sont d’ores et déjà disponibles sur www.midi.is  

Craquement. Crépitement. Clapotis. Silence. J’imagine. Je suppose. Une goute de colle s’assied sur une arrête. Tout est transparent. L’espace est démuni, abandonné, creux. Je ronronne. Impatiente. Froissement. Crissement. Je souffle sur mes doigts. Le fantasme est là. Tout près. Entre relief et confusion. Entre trouble et humour. Utopie réelle. Le temps est dégarni, inoccupé. Nous y voilà.  Tintement, grésillement. Songez-y !

L’art en Islande, capitale d’un pays sous domination pendant sept siècles, a une histoire très récente. Il n’y a pour ainsi dire que très peu d’héritage architectural, et aucun sculpteur ou peintre n’a exercé son art en tant qu’activité professionnelle avant la toute fin du XIXe siècle. Alors que Reykjavík n’était encore qu’un petit village, les quelques rares premiers artistes islandais partaient déjà étudier en Europe et aux Etats-Unis et ont dû exprimer l’âme islandaise en composant avec les influences étrangères. Les politiques et institutions publiques culturelles ont donc été développées tardivement mais l’isolement à …

Pour sa 6e édition, « Sequences, Real time art festival » ne déroge pas vraiment à sa philosophie d’origine : montrer le « drame » et la monotonie de l’existence à travers des événements et des expositions qui abordent le thème joyeux du temps qui passe. Une vingtaine d’artistes d’Islande et d’ailleurs présenteront leurs créations à Reykjavik du 5 au 14 avril prochain.  

Il n’est peut être pas trop tard pour profiter, comme chaque année, de la petite trentaine de formations qui enchanteront Isafjordur, dans les légendaires Fjords de l’Ouest, les 29 et 30 mars prochain. Il vous faudra parcourir près de 500 km, affronter un climat frondeur sur les routes tortueuses qui vous séparent de la capitale Islandaise, et vous apprêter à vivre au rythme rockn’ roll d’une Islande festive, familiale et authentique. Mais ce « festival de rock pour le peuple » (rokkhátið alþýðunnar) vous ne risquez pas de l’oublier.

Du 23 au 28 mars prochain, une quinzaine de talentueux blues men d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Islande se retrouveront à Reykjavik pour taquiner la cordelette et s’étirer les cordes vocales ! Le Reykjavik Blues Festival c’est un coup de foudre garanti. Au programme, quelques légendes qui pètent la forme, telles que Lucky Peterson, accompagné de son épouse, ou encore Guitar Shorty ex guitariste de Ray Charles et beau-frère de Jimmy Hendrix avec qui il a joué aussi. La plupart des concerts seront donnés au Hilton Nordica.

Si vous parlez anglais, vous devriez aimer ce one man show dont l’efficacité comique semble indéniable. Ce « How to become Icelandic in 60 minutes » est en effet programmé pour la seconde année consécutive. C’est dire si Bjarni Haukur Þórsson sait se gausser de ses compatriotes avec un talent convaincant. Un spectacle à voir dans la plus petite salle d’Harpa à partir du 30 avril prochain et jusqu’au 9 juin.

Comme une longue pause. Flottante et silencieuse. Née d’un geste sincère et spontané. Naïf ? Peut être. Contemplatif ? Certainement. Un oiseau plane. Le vide coule dans l’espace. Se balance. Se ramollie, se relâche, puis coagule. Immobile. Léger. Il prend son temps. Continuellement figé. Constamment doux. On a le vertige. De temps en temps. Puis on s’apaise. L’oiseau est toujours là. Il se balance. De plus en plus doucement. Et puis rien.

En ce moment, je travaille sur le prochain livre de Stefán Máni dont deux titres – Noir océan et Noir Karma – ont déjà été publiés en Série Noire, chez Gallimard. L’œuvre que je traduis actuellement s’intitule Feigð en islandais ; pour l’heure, le titre français n’est pas arrêté. Le mot feigð implique l’idée d’une mort programmée par un arrêt du destin. Être feigur signifie quelque chose comme « voué à une mort certaine, inéluctable, quoi qu’on fasse ». Il y a derrière ce mot, l’idée que nul n’échappe à son destin. Le livre s’ouvre sur une scène de …

Et de 4 ! La 4e édition du Festival de la Mode de Reykjavik (Reykjavik Fashion Festival) dévoilera la créativité de 8 de ses stylistes entre le 14 et le 16 mars prochain. Au programme :