« Paroles d’Islandaises » : Guðlaug Matthildur Jakobsdóttir.

Je suis né à Paris. France. Europe. Terre. Univers.

C’est ce qui me rapproche de Gudlaug. Qui n’est pas née à Paris, mais bel et bien sur la même planète que ma pomme. Pas si bête cette idée de faire du cosmos le dénominateur commun d’une Humanité qui serait curieuse d’elle même. Dans un monde qui se recroqueville sur lui-même, plébiscite l’égocentrisme comme éthique du vivre ensemble et fustige, parfois violemment, la différence, sociale, politique, religieuse, est-il si naïf de prôner l’intérêt pour ce qui est singulier en insistant sur le fait que nous appartenons tous au général ?

Un va-et-vient entre l’univers dont nous sommes tous l’une des piètres particules et le bled qui nous a vu pousser nos premiers râles. Un aller-retour qui tend à remémorer à l’Humanité vaniteuse combien elle se fourvoie.

Le message de Gudlaug est limpide et simple.

Certains diront qu’il est vain aussi.

Ils prétendront qu’il est comme le voeu formulé au passage d’une étoile filante.

A ceux-là vous demanderez où ils sont nés.