L’Islande, vue d’ailleurs

Excellent reportage réalisé par Joana Hostein et diffusé par RFI dans l’émission Accents d’Europe de cette semaine, au sujet de la constitution islandaise. L’angle rédactionnel (et mêmes certaines tournures de phrases) ne sont pas sans rappeler le non moins brillant article publié ici même récemment (voire ici). Faut-il mettre cette exploitation innocente et bien évidemment fortuite sur le compte d’une petite panne d’inspiration ? Non, je pose la question.

On connaît l’Islandais reclus dans son lumineux silence. On le sait peu verbeux, plus enclin à vaporiser délicatement ses légendes qu’à vous déverser des logorrhées de concepts et d’analyses à la française. Je vous arrête tout de suite. Il ne s’agit pas d’un nouvel article de Lislandais. De cet Islandais qui tente ici même de vous faire partager ses journées arctiques avec une régularité très inégale. Ce préambule est l’extrait introductif d’une chronique rédigée par un autre amoureux du cercle polaire et consacrée au romancier Árni Þórarinsson.   LA SUITE ICI    

Son point de vue sur l’île n’est pas franchement tendre, mais le gaillard manie la plume comme le sabre, avec un humour qui n’est pas sans rappeler celui de l’ami Desproges.  L’article date un peu, mais mérite une lecture attentive. L’Islande veut entrer dans l’Europe par derrière

6 semaines. 43 jours. Un millier d’heures dans la ville lumière.Me voilà touriste en mon pays, pendant plus d’un mois. Je passe d’une capitale de moins de 500 habitants au kilomètre carré, à une autre de plus de 20.000. A Reykjavik, chacun de mes déplacements m’offre une occasion au moins de saluer une personne rencontrée au cours de ces deux années dans la Baie des fumerolles. Enseignant de l’école des plus jeunes, ancien camarade de foot en salle, parent du club de Pablo… les probabilités de s’arrêter pour se parler restent quarante fois plus importantes là-bas, qu’ici. À …